Le projet européen NextLeap
le projet ANR Epistémè
la Chaire de Recherche Contributive Plaine Commune
Bêtise et intelligence artificielles
Paris. Centre Pompidou. Grande Salle. 19 et 20 décembre 2017
Dans le cadre d’une réflexion globale sur une nouvelle articulation des processus de traitement de données dans la data economy (intelligence artificielle réticulée, deep learning, machine learning en général et calcul intensif), d’une part, et de l’interprétation de ces données et de ces traitements, d’autre part, et dans le contexte scientifique aussi bien que dans l’exercice de la citoyenneté et plus généralement de la responsabilité, cette onzième édition des Entretiens du Nouveau Monde Industriel se propose d’analyser l’impact des instruments de calculs automatisés sur la constitution des savoirs académiques au moment où les technologies issues des mathématiques appliquées à l’informatique en réseau tendent à s’imposer au monde scientifique à partir des critères d’efficience prescrits par les marchés.
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Renkan : Espace ENMI2017
Le projet européen NextLeap
le projet ANR Epistémè
la Chaire de Recherche Contributive Plaine Commune
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Ouverture de la salle : 9h20
Session 1 : Intelligence artificielle, bêtise artificielle et fonction du calcul |
Mardi 19 décembre – 9h30-13h00 |
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Norbert Wiener pose dès 1948 et à propos de la cybernétique – dont l’intelligence artificielle est évidemment un cas spécifique – qu’elle suppose une reconsidération fondamentale des caractéristiques et de la place des savoirs humains dans les sociétés fondées sur les machines, faute de quoi on serait porté à craindre qu’advienne une grande régression. Cette matinée tentera de reprendre en vue ces méditations dans le contexte spécifique du XXIème siècle et tel que le hante ce qu’on appelle la “post-vérité”, dont les weapons of math destruction sont opératrices. |
avec |
9h30: Bernard Stiegler, philosophe (Institut de recherche et d’innovation)
10h15 : David Bates, histoire des sciences (Un. Berkeley)
11h : Giuseppe Longo, mathématiques et biologie (ENS)
11h45 : Laurence Devillers, robotique (Limsi/CNRS).
12h30 : Discussion
13h00 : Fin de session
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Session 2 : Structures de données et production des savoirs |
Mardi 19 décembre – 14h30-19h |
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Wiener faisait de l’entropie et de sa réduction l’enjeu de la cybernétique – et il faut considérer ici l’entropie dans les champs thermodynamique, biologique et informationnel, ce qui reste un chantier à part entière. Alors qu’on parle de “management par la bêtise fonctionnelle”, et tandis que les plateformes computationnelles constituent des infrastructures automatisées de portée biosphérique, comment est-il possible de mettre la puissance de calcul au service de la lutte contre l’entropie plutôt que d’augmenter l’entropie (et le désordre – climat et pollution, réduction de la biodiversité et de la noodiversité) au profit de quelques-uns ? Quelles fonctions faut-il ici conférer aux structures des données ? |
avec |
14h30 : Benjamin Bratton (Université de San Diego)
15h15 : Yuk Hui (Leuphana Un.)
16h: André Spicer, business & management (Université de Londres)
16h45 : Christian Fauré, informatique (Octo Technology)
17h30 : Rand Hindi, intelligence artificielle (SNIPS)
18h15 : Discussion
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Ouverture de la salle : 9h20
Session 3 : Opacité des instruments scientifiques et conséquences épistémologiques |
Mercredi 20 décembre – 9h30-13h00 |
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Imagine-t-on Galilée étant obligé d’utiliser une lunette d’observation acquise sur le marché qu’il n’aurait ni le droit ni la possibilité effective d’étudier, d’analyser, de formaliser et de modifier en vue d’expérimenter selon ses thèses et hypothèses ? Un tel état de fait aurait évidemment fait obstruction à l’avènement de la physique et de la science modernes. C’est pourtant ce qui paraît caractériser la science contemporaine, au point qu’il n’est pas illégitime de se demander dans quelle mesure on peut encore concevoir une unité de la science – cependant que l’Europe semble tout à fait dépassée par ce qui constitue évidemment un enjeu majeur dans une compétition pour le pouvoir sur les savoirs, et à travers les instruments et leurs capacités prescriptrices cachées. |
avec |
9h30: Vincent Bontems, épistémologie (CEA)
10h15 : Cédric Mattews, biologie (CNRS)
11h: Anais Nony, philosophie (Université de Floride)
11h45 : Maël Montévil, Biologie (IRI)
12h30 : Discussion
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Session 4 : Données, traitements, contributions et délibérations |
Mercredi 20 décembre – 15h-18h30 |
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Les données sont de plus en plus prescrites en vue de leurs traitements automatisés – à la différence de ce qui caractérisait la liberté apportée en son temps (1993) par HTML et le world wide web. Rien pourtant n’oblige à tout livrer aux quantifications probabilistes, aux chaînes de Markov et aux corrélations extraites des “big data” sous forme de patterns. Si la lutte contre l’entropie – que le pharmakon cybernétique risque évidemment d’aggraver considérablement avec les nouvelles avancées de l’intelligence artificielle généralisée, devenant ainsi bêtise artificiellement généralisée – est bien l’enjeu que pointait Wiener il y a près de 70 ans en affirmant la nécessité de reconsidérer et de réaffirmer la précellence des savoirs humains à l’ère cybernétique, il est urgent de relancer une politique de recherche et de développement alternative à une logique de plateforme devenue ravageuse aussi bien pour l’économie et la société que pour les savoirs sous toutes leurs formes. Cette dernière session permettra de montrer comment le territoire apprenant contributif de Plaine Commune met ces questions au cœur de ses projets. |
avec |
15h : John Kelleher et Noel Fitzpatrick (Dublin Institute of technology)
15h30 : Jean-Pierre Girard, archéologie (MOM)
16h : Pause – Discussion
16h30 : Thibault d’Orso, informatique (Spideo)
17h00 : Warren Sack, artiste, software studies (UC Santa Cruz) (en vidéo)
18h : Discussion
18h30 : Fin
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Source on PolemicTweet.
Présentation des intervenants :
Institut de Recherche et d’Innovation
Philosophe, Directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation, Bernard Stiegler est aussi président de l’association Ars Industrialis et professeur associé à l’Université de Technologie de Compiègne.
Il est l’auteur de nombreux ouvrages de philosophie dont : Dans la disruption, Les Liens qui libèrent, 2016. Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue , Flammarion, 2010. Etats de choc. Bêtise et savoir au XXIè siècle, Mille et une nuits, 2012 ? L’école, le numérique et la société qui vient, avec Philippe Meirieu et Denis Kambouchner, Mille et une nuits, 2012 .
Université de San Diego
Le travail de Benjamin H. Bratton va de la philosophie à l’art en passant par le design et l’informatique. Il est professeur d’Arts Visuels et directeur du Centre de Design et de Géopolitique à l’Université de Californie de San Diego. Il est aussi le directeur de programme de l’Institut Strelka de médias, d’architecture et de design à Moscou. Il est encore professeur de design digital à l’European Graduate School et chercheur invité à SCI_Arc (Institut d’architecture de Californie du Sud)
Dans The Stack: On Software and Sovereignty (MIT Press, 2016. 503 pages), Bratton esquisse une nouvelle théorie pour l’âge du calcul global et de la gouvernance algorithmique. Il propose l’idée selon laquelle différents modèles computationnels d’échelle planétaire – les smart grids, les clouds, les applications mobiles, les smart cities, l’Internet des objets, l’automation – peuvent être vus non comme autant d’espèces évoluant séparément, mais plutôt comme formant un tout cohérent : une mégastructure accidentelle qui est à la fois une infrastructure computationnelle et une nouvelle architecture de gouvernance. Voir thestack.org.
Fondateur de SNIPS
Rand Hindi est entrepreneur et spécialiste de traitement de données. Il est le fondateur et directeur de Snips, la première plate-forme d’intelligence artificielle vocale pour les appareils connectés qui offre une protection de type Privacy by Design. Rand a commencé à coder à l’âge de 10 ans, a fondé un réseau social à 14 ans et une agence web à 15 ans avant de se lancer dans l’apprentissage automatique à 18 ans et de commencer un doctorat à 21 ans.
Il a été élu distingué par le MIT Technology Review et par Forbes. Il est membre du Conseil National du Numérique et intervient à Sciences Po à Paris. Il est diplômé en informatique et dispose d’un doctorat en bioinformatique de l’University College London (UCL), ainsi que de deux diplômes d’études supérieures de l’Université de la Singularité de la Silicon Valley et du THNK d’Amsterdam.
Florida State University
Anaïs Nony est postdoctorante chercheuse à l’Université d’état de la Floride. Son travail en philosophie de la technique s’inscrit dans une reflexion esthétique et politique concernant les conséquences du digital sur le social. Spécialiste de la performance et des arts visuels, elle a edité un numéro spécial sur la nootechnique pour Parallax (2017), co-édité avec Benoît Dillet un numéro sur la noologie pour London Journal in Critical Thought (2016), et termine avec Jeanne Etelain un numéro sur les milieux du désir pour la revue La Deleuziana. Elle prépare deux ouvrages en anglais, l’un portant sur le vidéaste et essayiste français Thierry Kuntzel, l’autre sur l’amour, la technologie et l’addiction.
Fondateur de Spideo
Thibault D’Orso est fondateur de Spideo, société technologique proposant un moteur de recommandation personnalisée de films, programmes TV et vidéos créée en 2010. Avant de se consacrer à la création de Spideo, il a été membre du bureau national du Parlement Européen des Jeunes et responsable e-marketing pour le laboratoire pharmaceutique Hoffmann-La Roche. Thibault D’Orso a étudié la sociologie des discours au King’s College London et à l’ENS. Il est diplômé de Sciences Po Paris.
Santa Cruz Un.
Warren Sack est un théoricien des médias, concepteur de logiciels et artiste dont le travail explore les théories et les conceptions de l’espace public et de la discussion publique en ligne. Il est professeur et responsable du Département du film et des médias numériques de l’Université de Californie à Santa Cruz, où il enseigne les arts numériques et les études numériques. Il a été professeur invité en France à Sciences Po, à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme et à Télécom ParisTech. Son œuvre a été exposée au SFMOMA (San Francisco), au Whitney Museum (New York), au New Museum of Contemporary Art (New York), au Walker Art Center (Minneapolis) et au ZKM (Karlsruhe, Allemagne). Ses recherches ont été soutenues par l’Institut d’études avancées de Paris, l’American Council of Learned Societies, la Sunlight Foundation et la National Science Foundation. Warren Sack a obtenu son doctorat au MIT Media Lab et a étudié au Yale College.
Membre du comité de Direction du groupe Société Générale
Directrice Générale Déléguée du Groupe Crédit du Nord
Née en 1962, ancienne élève de l’Ecole Nationale d’Administration (1986-1988), Françoise Mercadal-Delasalles a débuté sa carrière au ministère des Finances puis à la Banque Nationale de Paris. En 2002, elle a occupé différents postes dans le groupe Caisse des Dépôts, dont celui de directeur du contrôle de gestion et des systèmes d’information puis d’adjointe au Secrétaire Général du Groupe et responsable de la définition du plan stratégique du groupe. Elle rejoint le groupe Société Générale en 2008 comme Directrice des Ressources et de l’Innovation et membre du comité exécutif du Groupe. En 2017, elle rejoint le Groupe Crédit du Nord en tant que Directrice Générale Déléguée. En 2016, elle a été nommée au Conseil National du Numérique.
Leuphana Un.
Yuk Hui est chargé du projet « techno-écologie de participation » à l’Institut de culture et d’esthétique des médias numériques, université de Leuphana en Allemagne, professeur associé à l’Académie des Arts de Chine. Il est coéditeur de l’anthologie 30 Years after Les Immatériaux : Art, Science and Theory (2015) et auteur du livre des Presses Universitaires du Minnesota, On the Existence of Digital Objects, préfacé par Bernard Stiegler (2016).
Partner, OCTO Technology
Christian Fauré est Partner au sein d’OCTO Technology, il est également membre de l’association Ars Industralis.
Université de Londres
André Spicer est professeur de comportement organisationnel à la Cass Business School de Londres. Il est l’auteur de neuf livres, dont Business Bullshit, The Wellness Syndrome et The Stupidity Paradox. Ils ont été traduits dans plus d’une douzaine de langues. Il a travaillé avec diverses organisations, dont UK House of Commons, la City of London Corporation, Barclays, Old Mutual, IBM et Jaguar Land Rover. Il écrit régulièrement pour des journaux tels que The Guardian et The Telegraph.
CNRS
Ingénieur de recherche au CNRS, microscopiste spécialisé dans le traitement de l’image, responsable d’un service d’imagerie au sein d’une unité mixte de Recherche du CNRS qui étude la biologie du développement. Formateur dans le cadre de la formation professionnelle et diplômante. Axes de réflexion actuelle au sein de réseaux technologiques nationaux : stratégie et pratique de la mutualisation d’équipements scientifiques, caractérisation et mesures de performance des instruments. En charge d’établissement de partenariats avec des industries pour le compte d’un groupement de Recherche du CNRS.
Archéologie (MOM)
Jean-Pierre Girard développe avec l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS des dispositifs d’« empowerment » du citoyen/amateur/usager pour mettre la « société de la connaissance » au cœur de la révolution numérique. Cette démarche, initiée avec le programme Truelles & Pixels (archéologie) porté par la fédération de recherche Maison de l’Orient et de la Méditerranée, s’est progressivement élargie aux questions sociétales (dispositif Amigo Navigo sur la mobilité). L’idée est d’impulser, en mode bottom-up, le changement des regards individuels puis une bascule des comportements collectifs en mêlant technologies (serious games nomades, modélisation, objets connectés…) et outils de cristallisation de communauté engagée (remix, open innovation, pair-à-pair) dans une pratique collective de la science : dispositifs ouverts, co-construction, partage des données, dividendes contributifs.
Institut de Recherche et d’Innovation
Maël Montévil est biologiste théoricien et épistémologue. Ancien élève de
l’École normale supérieure de Cachan en mathématiques, il a fait sa thèse sous
la direction de Giuseppe Longo et, en particulier, un post-doctorat avec les
biologistes Ana Soto et Carlos Sonnenschein. Il travaille actuellement à l’IRI
dans le cadre de la chaire de recherche contributive. Ses travaux portent sur les fondements théoriques de la biologie et en particulier le rôle que les mathématiques ont et pourraient avoir dans cette discipline. Il a travaillé sur le temps biologique, la notion d’organisation, la morphogenèse et l’historicité biologique.
Institut de Recherche et d’Innovation
Paul-Emile Geoffroy est engagé dans une recherche de philosophie sociale au sein de la Chaire de Recherche Contributive de Plaine Commune. Cette recherche consiste à développer une théorie des modes de participation démocratique avec une approche relevant d’un fonctionnalisme critique et dans le cadre de l’expérimentation d’une économie de la contribution. Menés dans une relation étroite aux acteurs locaux (notamment avec les milieux associatifs et institutionnels de la formation, du travail et de la politique de la ville), ces travaux visent aussi à développer la théorie et les pratiques d’une méthodologie de recherche-action contributive propre à la Chaire. A la commande du syndicat UNSA-Education, il a rédigé en 2016 un rapport sur l’évolution des institutions du savoir dans le cadre de la généralisation des technologies numériques. Voir http://www.ires.fr/etudes-recherches-ouvrages/etudes-des-organisations-syndicales/item/4412-reseaux-de-savoirs-production-et-transmission-des-savoirs-a-l-ere-du-numerique-et-de-l-economie-de-la-contribution
CNRS, ENS
Giuseppe Longo est Directeur de Recherche (DRE) au CNRS au centre Cavaillès (ENS), et adjunct professor en biologie à Tufts University, Boston. Il est ancien Professeur de logique mathématique puis d’informatique à l’yniversité de Pise ; il a passé 3 ans aux USA (Berkeley, MIT, Carnegie Mellon). Il est co-auteur d’une centaine d’articles et de trois livres. Celui avec F. Bailly, Mathematics and the natural sciences: The Physical Singularity of Life (Imperial Coll. P., London, 2011 ; français, Hermann, 2006) propose un regard nouveau à l’interface maths/physique/biologie. Des développements récents se trouvent dans son livre Perspectives on Organisms: Biological Time, Symmetries and Singularities, avec M. Montévil (Springer, Berlin, 2014). Site : http://www.di.ens.fr/users/longo/.
Lire son entretien “Complexité, science et démocratie” : http://www.glass-bead.org/research-platform/complexite-science-et-democratie-entretien-avec-giuseppe-longo/?lang=enview
David Bates est professeur de rhétorique à l’université de Californie de Berkeley et ancien directeur du Center of New Media à Berkeley. Ses principaux thèmes de recherche sont l’histoire de la politique et de la pensée juridique, et l’histoire des sciences, des technologies, des medias et de la cognition. Lors de ses précédentes interventions, il s’était intéressé à la question de l’automaticité , à celle de l’augmentation de l’intelligence, ainsi qu’à la théorie de la faille. Il écrit actuellement Human Insight : An Artificial History of Natural Intelligence, ouvrage dans lequel il retrace les conceptions de l’intelligence humaine dans la science moderne, et qui vise à fournir une histoire critique de l’intelligence artificielle. Ce projet débute avec Descartes et les premières idées concernant le rapport entre pensée et machine, envisage leurs transformations sous l’impact des évolutions technologiques, ainsi que des sciences du corps et du système nerveux, et aboutit à une étude de la cybernétique et du numérique.
Vincent Bontems est chercheur en philosophie des techniques au Larsim (CEA) et chercheur associé au CGS (Mines ParisTech). Spécialiste de Gaston Bachelard et de Gilbert Simondon, il travaille sur l’épistémologie de la physique, la philosophie des techniques et la sociologie des sciences. Il dirige le séminaire “Conception, création, innovation et invention” (C2I2) à l’école des Mines. Son dernier livre (écrit avec Roland Lehoucq) s’intitule Les Idées noires de la physique (Belles Lettres, 2016).
Dublin Institute of Technology
John D. Kelleher est le responsable académique de l’Institut de recherche de the Information, Communication and Entertainment research institute at the Dublin Institute of Technology. Il est également responsable du centre de recherche ADAPT (www.adaptcentre.ie) au Dublin Institute of Technology. Le centre ADAPT se concentre sur la recherche de contenu numérique et est financé par le biais de la subvention de la Science Foundation Ireland 13 / RC / 2106. La recherche du professeur Kelleher comprend l’apprentissage automatique, la science des données, le traitement du langage naturel et l’intelligence artificielle. Il est l’auteur de plus de 100 articles académiques. En 2015, son premier livre Fundamentals of Machine Learning for Predictive Data Analytics: Algorithms, Worked Examples, and Case Studies s a été publié par MIT Press (http://machinelearningbook.com/). Son deuxième livre, Data Science, sera publié par MIT Press au début de l’année 2018 https://mitpress.mit.edu/category/series/essential-knowledge-series)
Dublin Institute of Technology
Noel Fitzpatrick est directeur de la recherche au Collège des arts et du tourisme de l’Institut de technologie de Dublin en Irlande. Il est également le doyen de l’École supérieure des arts créatifs et des médias (GradCAM) qui est une plateforme collaborative pour la recherche doctorale dans les arts créatifs, les arts de la scène et les arts médiatiques. Il est également membre d’un Réseau Européen de Recherche Artistique EARN et membre du Digital Studies Network avec Bernard Stiegler. La recherche du Dr Noel Fitzpatrick comprend l’esthétique, les études de performance et la philosophie de la technologie. La publication la plus récente est «La question de la fiction – Objets inexistants, une possible réponse mondiale de Paul Ricoeur», 2017, Kairos Journal of Philosophy of Science and Technology.
LIMSI-CNRS
Professeure Paris-Sorbonne 4; Membre de la CERNA Allistène
LAURENCE DEVILLERS est Professeure d’informatique à l’université Paris-Sorbonne 4 et responsable du thème : Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées
(http://www.limsi.fr/tlp/topic2.html) au LIMSI-CNRS à Orsay. Ses recherches portent principalement sur l’ « affective computing », le traitement automatique de la langue parlée, la détection des émotions « real-life », l’interaction homme-machine et la robotique affective et sociale. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’éthique du chercheur en robotique pour la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna) de l’alliance Allistene et a animé celui sur l’Ethique en apprentissage machine (2017). Elle participe aussi à l’initiative IEEE dans les groupes «moral values » et « affective computing ». http://standards.ieee.org/develop/indconn/ec/autonomous_systems.html. Elle est impliquée dans l’institut de convergence DATAIA de Paris Saclay et la plateforme TransAlgo sur la transparence des algorihtmes, ainsi que dans le HUBIA (écosystème public/privé)
Elle est auteure d’un livre « Des robots et des hommes : mythes, fantasmes et réalité » chez Plon, sorti le 2 Mars 2017
En partenariat avec le projet ANR Epistémè – https://projet-episteme.org/
Liens vers iri-ressources :
Préparation ENMI 2017 – 1 – L’intelligence artificielle et la fonction du calcul
Préparation ENMI 2017 – 2 – Opacité des instruments scientifiques et conséquences épistémologiques
Préparation ENMI 2017 – 3 – Opening the black-box
Les entretiens d’Études digitales – La donnée n’est pas la pensée – Session 1
Les entretiens d’Études digitales – La donnée n’est pas la pensée – Session 2
Ressources recueillies par l’équipe de l’institut de recherche et d’innovation
http://www.oezratty.net/wordpress/2017/semantique-intelligence-artificielle/
https://www.brief.me/a/20170220/785/4208/kZqhp8sWkJCd/
https://www.espacestemps.net/articles/levenement-anthropocene/
Benjamin Bratton – The Black Stack
David Bates – Cartesian Robotics
Lassègue – Sur le film The imitation game
Yuk Hui – Algorithmic Catastrophe
Warren Sack – Une machine à raconter des histoires
http://www.wired.co.uk/article/chinese-government-social-credit-score-privacy-invasion
http://autonomousweapons.org/slaughterbots/
« Refroidissement social » ou « Social Cooling »
Le Monde – L’intelligence artificielle va bouleverser les banques
Les inscriptions sont closes pour l’édition 2017.
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