PRÉSENTATION

Les Entretiens du nouveau monde industriel 2019

INTERNATIONAL, INTERNATION, NATIONS, TRANSITIONS : PENSER LES LOCALITÉS DANS LA MONDIALISATION

POUR FOURNIR DES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE À ANTÓNIO GUTERRES ET GRETA THUNBERG

Paris. Centre Pompidou. Grande Salle. 17 et 18 décembre 2019

13ème édition

Les Entretiens du Nouveau Monde Industriel de cette année 2019 sont exceptionnels à plusieurs titres.

D’une part, ils préparent la commémoration du centenaire de la Société des Nations, fondée en 1920 à Genève.

D’autre part, ils tentent de répondre positivement aux discours que le Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, a tenus les 10 septembre 2018 et 24 janvier 2019, ainsi qu’aux discours de Greta Thunberg devant l’Assemblée Nationale, en France, le 23 juillet dernier, puis devant les Nations Unies, à New York, le 23 septembre dernier.

Enfin, ils présenteront dans leurs grandes lignes des résultats du travail du collectif Internation Genève 2020 qui s’est constitué à Londres le 22 septembre 2018, à l’initiative de Hans Ulrich Obrist et de Bernard Stiegler, et en vue de proposer une démarche globale afin d’affronter les défis sans précédent de la transition à opérer au cours des toutes prochaines années, tels qu’ils ont été mis en évidence par les rapports du GIEC .

Ce groupe a pris pour nom Collectif Internation Genève 2020 parce qu’il remettra ses propositions à la représentation de l’ONU, à Genève, le 10 janvier prochain, jour du centenaire de la Société des Nations.

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Organisateurs

Partenaires

Programme

Ouverture de la salle : 9h20

Session 1 : Sciences, savoirs et droit dans le Néguanthropocène

Le fait qui s’impose à tous au XXIè siècle est l’ère Anthropocène comme menace fondamentale contre la vie et l’humanité – cette menace consistant avant tout en une augmentation dans la biosphère des taux d’entropie thermodynamique, d’entropie biologique et d’entropie informationnelle. On s’attachera au cours de cette première session aux questions des rapports entre ce qui est en fait et ce qui est en droit, la différence entre les deux, qu’il faut faire, fondant aussi bien le champ scientifique que le champ juridique. On tentera de spécifier les conséquences qu’il conviendrait d’en tirer en ce qui concerne l’avenir de l’économie, du travail et des coopérations internationales dans l’ère Anthropocène.

Mardi 17 décembre – 9h30-13h00

9h30 : Bernard Stiegler (IRI)

10h15 : Alain Supiot (Collège de France)

11h00 : Giuseppe Longo (ENS)

11h45 : Ana Soto (Tufts Un. School of Medicine)

12h30 : Discussion

13h00 : Pause

Résumés des interventions

Session 2 : Ville, localité et enjeux géoplanétaires | Technologie, Politique et Êthos

Ville, localité et enjeux géoplanétaires
Dès lors que l’on admet que l’enjeu de l’économie du XXIè siècle est de lutter contre l’augmentation des taux d’entropie, la question de la localité vient au centre de toutes les autres : il n’y a d’« entropie négative » que localement. C’est vrai dans les nouvelles organisations urbaines comme dans ce qui caractérise les territoires en transition, et c’est un trait spécifique et nouveau des perspectives à venir du développement sous toutes ses formes. Dans l’histoire de la pensée, la question de la localité, qui revient de nos jours par exemple avec la mésologie d’Augustin Berque et le territorialisme d’Alberto Magnaghi, et qui aura souvent été soutenue dans le passé à partir de perspectives fondamentalement conservatrices et réactionnaires, aura marqué aussi bien la phénoménologie existentiale de Martin Heidegger que l’école de Kyoto. Qu’apprendre de ces errances, et comment penser – et panser – un développement à la fois local et ouvert ?

Technologie, Politique et Êthos
Il n’est plus possible au XXIè siècle d’ignorer que la question éthique se présente d’abord à travers les épreuves que la technologie impose aux humains comme à la Terre cependant que l’ethos est le lieu de la vie possible d’un groupe plus ou moins étendu constituant ce que l’on pourrait appeler une néguanthropie – luttant contre l’entropie en général, et contre ce que le GIEC appelle des forçages anthropiques, qui sont les formes de l’entropie générées par l’anthropos. Cette troisième session thématisera spécifiquement les questions d’entropie, de néguentropie, mais aussi de ce que nous appelons l’anti-anthropie, ainsi que l’éthique et la localité conçues de ce point de vue, et cela, dans le contexte des technologies contemporaines et à venir comme technodiversité.

Mardi 17 décembre – 14h00-17h00

14h00 : Hidetaka Ishida (Un. de Tokyo)

14h30 : Daniel Ross (Chercheur indépendant)

15h00 : Susanna Lindberg (Un. de Helsinki) & Michal Krzykawski (Un. de Silésie à Katowice)

15h30 : Conor McGarrigle (TU Dublin)

16h00 : Richard Sennett (LSE & New York Un.)

16h30 : Discussion

17h00 : Pause

Résumés des interventions

Table ronde : Il faut défendre Greta Thunberg

A l’issue de ces trois sessions, une table ronde se tiendra de 19h00 à 20h30, au cours de laquelle sera organisée une discussion avec des représentants du mouvement Youth for Climate, qui reprendra les points abordés au cours de la journée, et en vue de débattre des réponses à apporter aux questions posées par António Guterres et Greta Thunberg. Ce sera aussi le lancement officiel – par Jean-Marie Le Clézio – de l’Association des amis de Greta Thunberg, qui se donne pour but de faciliter le dialogue entre la génération que mobilise Greta Thunberg et le monde académique au sens large (arts et métiers inclus).

Mardi 17 décembre – 18h00-19h30

Virgile Mouquet (Youth for Climate France)

Victor Chaix (Extinction Rebellion/Youth for Climate France & Angleterre)

Esther Martin (Youth for Climate France)

Marie Chollat-Namy (Extinction Rebellion)

Saskia Sassen (Columbia Un. & LSE)

Carlos Sonnenschein (Tufts Un. School of Medicine)

Bernard Stiegler (IRI)

Ouverture de la salle à 9h20

Session 3 : La recherche contributive, la transition et l’urgence

Dans le but d’apporter des réponses aux discours tenus par António Guterres les 10 septembre 2018 et 24 janvier 2019, le collectif Internation/Geneva2020 préconise la mise en œuvre de la méthode de recherche contributive, pratiquée et théorisée en Seine-Saint-Denis dans le cadre du Territoire Apprenant Contributif, ainsi que dans le cadre du programme Real smart cities. Ces deux démarches seront présentées à travers des exemples qui donneront l’occasion de généraliser les principes de cette approche dans le contexte d’une transition requise dans l’extrême urgence.

Mercredi 18 décembre – 9h30-12h30

9h30 : Sara Baranzoni & Paolo Vignola (Un. de las Artes (Guayaquil), Ecuador)

10h00 : Yves Citton (Un. Paris 8)

10h30 : Marie-Claude Bossière & Anne Alombert (IRI)

11h00 : Noel Fitzpatrick (TU Dublin)

11h30 : Discussion

12h30 : Pause

Résumés des interventions

Session 4 : L’économie de la contribution | Design industriel et contributif des plateformes numériques mises au service de savoirs territorialisés comme communs | Les communs urbains

L’économie de la contribution
En reprenant les thèmes abordés dans les quatre sessions précédentes, et en se référant là encore aux travaux conduits dans le cadre du Territoire Apprenant Contributif de Seine-Saint-Denis, on présentera au cours de cette session les principes, méthodes et modèles de comptabilité et d’organisation des dynamiques territoriales qui caractérisent l’économie de la contribution – et en particulier, les principes de fonctionnement de ce qui a été appelé les Instituts de gestion de l’économie contributive (IGECs), ainsi que la question de l’inscription de la lutte contre l’entropie dans les démarches comptables requises par toute économie ouverte.

Design industriel et contributif des plateformes numériques mises au service de savoirs territorialisés comme communs
La dernière session sera consacrée au design de plateformes contributives et coopératives intégrant les logiques nouvelles ouvertes par les communs (au sens proposé par Elinor Ostrom et repris par Benjamin Coriat). Plus généralement sera examinée la question de la conception des infrastructures opératrices de ce que Benjamin Bratton a appelé the black stack et de ce que David Berry appelle l’infrasomatisation. Les communs sont ici conçus d’abord comme des partages de savoirs, et l’économie des communs comme la valorisation de ces savoirs et de ces partages.

Les communs urbains
A l’issue de cette deuxième journée, une table ronde sera organisée les notions de transition, de territorialité, d’urbanité et d’ouverture en y intégrant les questions des communs, de l’économie contributive, des villes ouvertes « vraiment intelligentes » et des logiques de territoires laboratoires enchaînant sur le concept de « territoires en transition ».

Mercredi 18 décembre – 14h00-19h30

14h00 : Clément Morlat (Un. de Lille 1 & IRI) & Théo Sentis (IRI)

14h30 : Samuel Jubé (GEM)

14h55 : Valérie Charolles (IMT-BS)

15h20 : Alexandre Rambaud (AgroParisTech (CIRED) & Université Paris-Dauphine)

15h45 : Discussion

16h00 : Franck Cormerais (Un. Bordeaux-Montaigne)

16h25 :  David Berry (Sussex Un.)

16h50 : Michel Bauwens (P2P Foundation) – Vidéo

17h40 : Discussion

18h00 :

Dominique Bourg (Un. de Lausanne)

Damien Carême (Maire de Grande-Synthe)

Karim Sélouane & Chiara Tomaselli (Resallience/Vinci)

Thibaut Dernoncourt (Cap Collectif)

Bernard Stiegler (IRI)

Résumés des interventions

Polemictweet

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PolemicTweet.

Intervenants

Présentation des intervenants et participants aux tables rondes :

Anne Alombert

Institut de Recherche et d’Innovation

Anne Alombert est chercheuse à l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou dans le cadre du programme de recherche contributive « Plaine Commune Territoire Apprenant Contributif » et inscrite en doctorat de philosophie à l’Université Paris Nanterre, sous la direction de François-David Sebbah. Ses recherches portent sur la question de la technique dans les travaux de J. Derrida, G. Simondon et B. Stiegler. Elle est membre de l’association Ars Industrialis.

Sara Baranzoni

Universidad de las Artes (Guayaquil), Ecuador

Sara Baranzoni enseigne à l’Université des arts de Guayaquil (Équateur). Elle collabore avec l’IRI de Paris et les réseaux Digital Studies, Performance Philosophy, Deleuze Studies et l’Institut latino-américain de recherche sur les arts (ILIA). Cofondatrice du magazine La Deleuziana et autrice de nombreux articles et traductions, elle a notamment édité avec Paolo Vignola le numéro Aut Aut sur Bernard Stiegler “Pour une pharmacologie de la technique”, ainsi que contribué à la traduction de diverses conférences internationales de Bernard Stiegler en italien, anglais et espagnol.

Michel Bauwens

P2P Foundation

Ancien directeur de la stratégie e-business dans le privé, il s’est surtout fait connaître pour avoir fondé la P2P Foundation. Journaliste pour Al Jazeera English, il conseille le gouvernement équatorien pour initier une politique de transition vers une société de la connaissance ouverte. En 2012 le Post Growth Institute l’a inscrit, en compagnie de Gandhi et de Martin Luther King, sur la liste des 100 personnalités les plus influentes pour un avenir durable.

David Berry

Sussex University

David M. Berry est professeur en Digital Humanities à l’Institute for Advanced Studies et l’université Goethe de Frankfurt. Son livre le plus récent est Digital Humanities: Knowledge and Critique in a Digital Age en 2017. 

Marie-Claude Bossière

Institut de Recherche et d’Innovation

Marie-Claude Bossière, pédopsychiatre Praticien Hospitalier, et psychiatre à la Maison des Femmes de Saint Denis (93), est engagée depuis quelques années dans l’information des effets des écrans sur le développement des jeunes enfants, et participe à ce titre aux activités du collectif CoSE(Collectif Surexposition Ecrans). Elle participe au groupe de recherche de l’IRI, animé par Bernard Stiegler, axé sur une nouvelle clinique contributive sur le territoire de Plaine Commune (93). Ses dernières publications chez Enfances et Psy, en 2018 sont Plaidoyer pour un nouveau syndrome EPEE (Exposition Précoce et Excessive aux Ecrans) et Les effets des écrans sur les tout-petits – hypothèses sociétales et psychomotrice.

Dominique Bourg

Université de Lausanne

Dominique Bourg est un philosophe franco-suisse, professeur honoraire à l’université de Lausanne. Il a enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris et à l’université de technologie de Troyes. Il a ensuite été nommé en 2006 professeur à la faculté des géosciences de l’université de Lausanne, dont il a aussi été le directeur de l’Institut de politiques territoriales et d’environnement humain de 2006 à 2009. Il donna à partir de 2012 un cours sur les questions environnementales contemporaines à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, avant de partir à la retraite en 2019. Dominique Bourg a été l’auteur de Vers une démocratie écologique : le citoyen, le savant et le politique, avec Kerry Whiteside (Seuil, 2010), Du risque à la menace. Penser la catastrophe (Puf, 2013), ainsi que plus récemment, Le Marché contre l’humanité (Puf, 2019). 

Damien Carême

Maire de Grande-Synthe

Membre du Parti Socialiste puis d’Europe Écologie-Les Verts (depuis 2015), Damien Carême est maire de Grand-Synthe depuis 2001 et député européen depuis mai 2019. Se réclamant de la social-écologie, il est l’auteur d’On ne peut rien contre la volonté d’un homme (Stock, 2017) et à l’origine de la création en septembre 2018, avec d’autres maires, de l’Association nationale des villes et territoires accueillants – association dont il assure la présidence. Il a reçu le Prix Nord-Sud du Conseil de l’Europe avec Jaha Dukureh en 2018.

Valérie Charolles

Institut Mines-Télécom Business School

Valérie Charolles est chercheure en philosophie à l’Institut Mines-Télécom Business School, chercheure associée au LACI (UMR 8177) et enseigne à l’EHESS. Docteure en philosophie,elle a également travaillé dans le monde de la finance. Elle a écrit quatre ouvrages dont Le libéralisme contre le capitalisme (Fayard, 2006) et Philosophie de l’écran (Fayard, 2013).

Yves Citton

Université Paris 8

Yves Citton est professeur de littérature et media à l’université Paris 8. Il est actuellement directeur académique de l’EUR ArTeC, co-dirige la revue Multitudes et a publié récemment Contre-courants politiques (2018), Médiarchie (2017), Pour une écologie de l’attention (2014), Zazirocratie (2011). Son prochain livre, avec Jacopo Rasmi, sera Générations Collapsonautes. Naviguer en temps d’effondrements (Seuil, mars 2020). Ses articles sont en accès libre sur www.yvescitton.net.

Franck Cormerais

Université Bordeaux-Montaigne

Professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bordeaux-Montaigne. Responsable de l’axe Études digitales : des donnés aux dispositifs (E3D) au sein du laboratoire MICA. Co-directeur de la Revue Études Digitales publiée chez Classiques Garnier. Ses recherches portent sur l’anthropologie des technologies contemporaines et sur l’usage des TIC en milieu urbain. Son programme comporte deux axes. Le premier est lié à l’établissement de nouvelles pratiques éditoriales en ligne. Le second s’intéresse à l’industrialisation contemporaine du langage et de la culture, et plus aux généralement aux processus d’innovation et de valorisation dans le cadre d’une économie de la contribution.

Michel Deguy

Poête et essayiste

Proche de Jacques Derrida, Professeur émérite de lettres (à l’université Paris VIII), Michel Deguy participe aux revues Critique (conseil de rédaction) et Les Temps modernes. Il préside de 1989 à 1992 le Collège international de philosophie et, de 1992 à 1998, la Maison des écrivains. Rédacteur en chef de la revue Po&sie, qu’il a créée en 1977, il a dirigé le CIPM (Centre international de poésie de Marseilles) de 1997 à 1999. Michel Deguy est lauréat du prix Max Jacob en 1998, du grand prix national de la poésie en 2000, le Grand prix de poésie de la SGDL (Société des gens de lettres) et, en 2004, du grand prix de poésie de l’Académie française.

Thibaut Dernoncourt

Cap Collectif

Directeur de cabinet de Jean-Paul DELEVOYE, président du CESE, pendant une dizaine d’années, Thibaut est depuis 2016 directeur conseil de Cap Collectif, start-up, experte dans le domaine de l’intelligence collective créatrice d’une plateforme d’applications participatives à l’initiative du projet Parlement & Citoyens. Cap Collectif a assuré l’organisation d’une cinquantaine de consultations en ligne, dont celle du Grand débat national, mais aussi des Etats généraux de la bioéthique ou de l’Alimentation.

Noel Fitzpatrick

Technological University Dublin

Noel Fitzpatrick est Professor de Philosophie et directeur de la recherche développement au Collège des arts et du tourisme à l’Université Technologique de Dublin (TU Dublin), Irlande. Il est également le doyen de l’École supérieure des arts créatifs et des médias (GradCAM) qui est une plateforme collaborative pour la recherche doctorale dans les arts créatifs, les arts de la scène et les arts médiatiques. Il est également membre d’un Réseau Européen de Recherche Artistique EARN et membre du Digital Studies Network avec Bernard Stiegler. Noël est le co-ordinateur de Real Smart Cities Project (realsms.eu). La recherche du Prof Noel Fitzpatrick comprend l’esthétique, les études de performance et la philosophie de la technologie. La publication la plus récente est ‘Questions Concerning Attention and Stiegler’s Therapeutics, in Educational Philosophy and Theory, 2019.

Yuk Hui

China Academy of Art

Yuk Hui a étudié l’informatique, la théorie culturelle et la philosophie à l’Université de Hong Kong et au Goldsmiths College de Londres, et se focalise sur la philosophie de la technologie. Il est professeur à la Bauhaus-Universitätde Weimar et à la China Academy of Art de Shengcheng, depuis 2015. Il est membre du Centre international des études simondoniennes à Paris. Il a été l’auteur de On the Existence of Digital Objects en 2016, The Question Concerning Technology in China en 2017 et de Recursivity and Contingency en 2019. 

Hidetaka Ishida

Université de Tokyo

Hidetaka ISHIDA est philosophe, sémioticien, théoricien des média, Professeur Emérite à l’Université de Tokyo. Il est aussi membre fondateur et ancien Doyen de la Graduate School for Interdisciplinary Information Studies de l’Université de Tokyo ainsi que l’ancien directeur du Collège International de la philosophie à Paris. Il a édité la traduction japonaise intégrale en dix volumes de Dits et Ecrits de Michel Foucault (ed. Chikuma Shobo, 1998-2002) et la traduction des trois tomes de Bernard Stiegler La Technique et le Temps (ed. Hosei University Press 2009-2013). Ses ouvrages en langue japonaise incluent, Le savoir du signe/le savoir des Media (The University of Tokyo Press, 2003), La Pensée contemporaine (ed. Chikuma Shobo, 2010), Les theories de media pour les adultes(ed. Chikuma Shobo, 2016, la co-direction des trois volumes Digital Studies ( The University of Tokyo Press, 2015 avec Shunya Yoshimi et Mike Featherstone) et La Néo-sémiotique, à l’interface des media et du cerveau (avec Hiroki Azuma, Genron Publishing 2019).

Samuel Jubé

Grenoble École de Management

Samuel Jubé est docteur en droit privé (Nantes, 2008). Il a enseigné à l’Université de Nantes et à l’Université Rennes 1, avant de s’engager aux côtés du Professeur Alain Supiot dans la création à Nantes du premier Institut d’études avancées français (institut de recherche international et interdisciplinaire opérant sous le statut de fondation reconnue d’utilité publique). D’abord Secrétaire général (2009-2012) puis Directeur (2013-2018), il en est Membre permanent depuis le 1er août 2018. En 2019, il intègre Grenoble École de Management en qualité de Professeur associé au sein du Département Gestion, Droit et Finance. Ses travaux de recherche portent en particulier sur la normalisation comptable internationale et ses effets dans l’ordre juridique (national et international), non seulement pour le droit commercial, mais également pour le droit du travail et de l’environnement.

Michal Krzykawski

Université de Silésie à Katowice

Michal Krzykawski est directeur du Centre for Critical Technology Studies à l’Université de Silésie à Katowice. Auteur de nombreux travaux sur la philosophie française contemporaine, dont, en polonais, L’autre et le commun. Trente-cinq ans de philosophie française (Warszawa 2017), il séjourne actuellement à L’Institut de Recherche et d’Innovation où il effectue son projet de recherche, Re : constituer l’Europe : 2014-2019 dans le cadre d’une bourse du Gouvernement français.

Olivier Landau

Institut de Recherche et d’Innovation

Olivier Landau ancien Président de l’IRI (Institut de Recherche et d’Innovation – Centre Georges-Pompidou) y est aujourd’hui chargé de la stratégie. Il est membre du Conseil d’administration d’Ars Industrialis, après avoir été Directeur Délégué à la Stratégie et l’Anticipation de SATM (Direction des Services Avancés pour les Télécom et les Médias de Sofrecom – Groupe Orange). Il travaille depuis 1993 sur l’impact des technologies numériques en ce qui concerne l’accès aux contenus, en particulier dans le domaine des médias. L’universalité du numérique l’a amené à élargir son champ d’intérêts à l’ensemble des services bousculés par la société de l’information. Depuis plusieurs années, il s’intéresse avec Bernard Stiegler, à l’automatisation généralisée de « l’industrie » et aux conséquences sur la société, en particulier en ce qui concerne l’emploi et le travail. Olivier Landau a été producteur et réalisateur de nombreux programmes de TV, documentaires et fictions. Il a été le fondateur en 1986 de TV Mondes, seconde chaîne thématique pour les réseaux câblés en France.

J.M.G Le Clézio

Écrivain

Jean-Marie Gustave le Clézio est un écrivain de langue française, comme il se définit lui-même. Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour cultures amérindiennes, Le Clézio publie des romans qui font une large part à l’onirisme et au mythe (Désert et Chercheur d’Or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais. Le prix Nobel de Litérature lui est décerné en 2008, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante ». Son œuvre est traduite en 36 langues.

Susanna Lindberg

Université de Helsinki

Susanna Lindberg est philosophe spécialisée en idéalisme allemand, phénoménologie et philosophie française contemporaine. Ses recherches ont porté notamment sur la vie, l’animalité, l’élémental et la technique. Après des études à l’université d’Helsinki elle a passé son doctorat à l’université Marc Bloch de Strasbourg, après quoi elle a travaillé comme chercheure, maître de conférences et professeure en Finlande et en France. Actuellement elle est chercheure au University of Helsinki Collegium for Advanced Studies. Parmi ses livres on peut citer Techniques en philosophie (Hermann, coll. Le bel aujourd’hui, Paris, à paraître en 2020) ; Le monde défait. L’être au monde aujourd’hui (Hermann, coll. Le bel aujourd’hui, Paris, 2016) ; Heidegger contre Hegel : Les irréconciliables (L’Harmattan, Paris, 2010), Entre Heidegger et Hegel : L’éclosion et vie de l’être. (L’Harmattan, Paris 2010). Elle est également auteure, avec Marcia Sá Cavalcante Schuback, de The End of the World (London, Rowman and Littlefield, 2017) et, avec Sergei Prozorov et Mika Ojakangas, de Europe Beyond Universalism and Particularism (Palgrave Macmillan, New York, 2014).

Giuseppe Longo

École Normale Supérieure

Giuseppe Longo est Directeur de Recherche (DRE) au CNRS au centre Cavaillès (ENS), et Professeur adjoint en biologie à la Tufts University de Boston. Il est un ancien Professeur de logique mathématique puis d’informatique à l’université de Pise et a passé 3 ans aux USA (Berkeley, MIT, Carnegie Mellon). Il est co-auteur d’une centaine d’articles et de trois livres. Celui avec F. Bailly, Mathematics and the natural sciences: The Physical Singularity of Life (Imperial Coll. P., London, 2011 ; français, Hermann, 2006) propose un regard nouveau à l’interface maths/physique/biologie. Ses derniers développements se trouvent dans son livre Perspectives on Organisms: Biological Time, Symmetries and Singularities, avec M. Montévil (Springer, Berlin, 2014). Site : http://www.di.ens.fr/users/longo/.
Lire son entretien “Complexité, science et démocratie” : http://www.glass-bead.org/research-platform/complexite-science-et-democratie-entretien-avec-giuseppe-longo/?lang=enview

Conor McGarrigle

Technological University Dublin

Conor McGarrigle est un artiste multimédia, chercheur et maître de conférence sur les Beaux-Arts à la Dublin School of Creative Arts. Il a récemment rendu un papier, Handouts Don’t Exist Hustle or You Don’t Eat, discutant de la politique du préjugé dans le machine learning – soit le processus d’apprentissage des algorithmes – lors de la conférence du 18-19 octobre 2019 organisée par le Centre for Critical media Literacy. Cette conférence interrogeait les conséquences du changement technologique du fait de l’utilisation de systèmes de communications et des réseaux sociaux. 

Clément Morlat

Université de Lille 1 & Institut de Recherche et d’Innovation

Clément Morlat est chercheur à l’Institut de Recherche et d’Innovation pour la conception d’un modèle socio-économique dans le cadre du programme de recherche contributive « Plaine Commune Territoire Apprenant Contributif ». Ses recherches et experimentations portent sur l’anticipation, l’accompagnement et l’analyse des mutations des activités culturelles, scientifiques et économiques induites par les technologies numériques. Il est également chercheur associé au Centre Lillois d’Études et de Recherches Sociologiques et Economiques (CLERSE) depuis 2017.

Virgile Mouquet

Youth for Climate France

Virgile Mouquet, 18 ans, est en première année de licence de géographie à l’université Bordeaux-Montaigne. Après avoir entendu parler de Greta Thunberg et des grèves en Australie, en Belgique et en Suisse, il a décidé de lancer la même démarche en France. Avec d’autres personnes réunies autour de cet intérêt, ils ont lancé ce qui allait devenir Youth For Climate Bordeaux, tandis que d’autres branches se formaient un peu partout en France. Virgile participe depuis à l’organisation de marches et d’actions tant sur des sujets écologiques que sociaux.

Hans Ulrich Obrist

Serpentine Galleries

Né en 1968 à Zurich, Hans-Ulrich Obrist est commissaire d’exposition, critique et historien d’art. Il est aujourd’hui co-directeur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery à Londres. Il est également l’auteur de nombreux ouvrages, notamment Everything You Always Wanted to Know About Curating But Were Afraid to Ask – un recueil d’entretiens avec seize personnalités du monde de l’art. Il fut le premier de la liste des cent personnalités les plus influentes du monde de l’art selon le numéro d’Art review de novembre 2009.

Camille Picard

Caisse des Dépôts et Consignations

Camille Picard est diplômée de l’ESSEC, titulaire d’une maîtrise de Sciences Politiques à Paris 1 Sorbonne et du master d’urbanisme de Sciences po. Chargée d’études au sein d’une société d’économie mixte de la Ville de Paris, la SemParisCentre, elle contribute au lancement des études de définition pour l’aménagement du quartier des Halles. Elle rejoint ICADE en 2006 et se consacre à la reconversion de l’entrepôt Macdonald (Paris 19ème arrondissement), projet hors normes de 165 000 m² sur un bâtiment existant de 630 mètres de long. Depuis septembre 2016, Camille Picard est directrice territoriale pour les départements de Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise pour la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts).

Alexandre Rambaud

AgroParisTech (CIRED) – Université Paris-Dauphine

Docteur en mathématiques et en sciences de gestion, Alexandre Rambaud est maître de conférences à AgroParisTech, chercheur au CIRED et chercheur associé à l’université Paris-Dauphine. Il est co-responsable de la chaire « Comptabilité écologique » (AgroParisTech, Université Paris-Dauphine, Université de Reims Champagne-Ardenne) et membre de la Commission Finance Durable de l’Autorité des Marchés Financiers. Il assure par ailleurs la responsabilité des enseignements de comptabilité et d’analyse financière à AgroParisTech et du pôle « Gouvernance et RSE » du master « Développement Durable et Organisations » de l’université Paris-Dauphine. 

Daniel Ross

Chercheur indépendant

Daniel Ross est réalisateur du film The Ister (2004), auteur de Violent Democracy (Presse universitaire de Cambridge, 2004) et traducteur de onze livres de Bernard Stiegler, dont le plus récent est The Age of Disruption (Polity Press, 2019) et Nanjing Lectures. 2016-2019 (Open Humanities Press, 2020).

Saskia Sassen

Columbia University & London School of Economics

Saskia Sassen est Professeur de sociologie à la Columbia University (Robert S. Lynd professor) et membre de son Comité sur la pensée globale, qu’elle a présidé jusqu’en 2015. Elle étudie les villes, l’immigration et les États dans l’économie globalisée contemporaine et se concentre particulièrement sur les inégalités économiques et de genre, ainsi que sur la digitalisation des sphères sociales. Née aux Pays-Bas, elle a grandi en Argentine et en Italie, étudié en France et a commencé sa vie professionnelle aux États-Unis – elle a été élevée avec cinq langues. Elle est l’auteure de huit livres et l’éditrice/co-éditrice de trois livres. Ses livres sont traduits dans plus de vingt langues. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions, parmi lesquels le docteur honoris causa, le prix 2013 Principe de Asturias en sciences sociales, l’éléction à l’Académie royale des sciences des Pays-Bas et la nomination en tant que Chevalier de l’ordre des arts et des lettres par le gouvernement français.

Karim Sélouane

Resallience / Vinci

Karim Selouane a créé et dirige Resallience, le bureau d’études de VINCI dédié à l’adaptation des projets, des infrastructures et de leurs usages aux changements climatiques, et issu du programme intrapreneur LEONARD by VINCI. Il a notamment travaillé pour Véolia sur des projets internationaux de stockage CO2, de valorisation énergétique des déchets en lien avec les interactions villes-climats et chez Sofreco comme directeur de projets Banque Mondiale auprès des États d’Asie Centrale et d’Afrique Subsaharienne dans le secteur mines, pétrole et environnement. Il est Docteur-Ingénieur de l’ Ecole des Mines de Paris. Sa thèse portait sur les Dynamiques climatiques & morpho-sédimentaires du Sahara Atlantique face à la vulnérabilité des aménagements et des infrastructures. En parallèle de ses activités, Karim rédige de nombreuses publications scientifiques et enseigne l’environnement, la résilience climatique, le génie civile et l’aménagement depuis 10 ans à l’Université Paris X Nanterre, Marne La Vallée, Sophia Antipolis-IMREDD et à l’École des Ponts et Chaussée.

Richard Sennett

London School of Economics & New York University

Richard Sennett est sociologue et Professeur à la prestigieuse London School of Economics et à la New York University. Ses essais l’ont imposé en Europe comme une des figures les plus originales de la critique sociale contemporaine (Prix international de sociologie « Amalfi » [1999], Prix Hegel [2007], Prix Spinoza [2010], Prix européen de l’essai décerné par la Fondation Charles Veillon [2016] et Prix Bruno Kreisky [2018]). Il a publié chez Albin Michel : Le Travail sans qualités (2000), Respect (2003), La Culture du nouveau capitalisme (2006), Ce que sait la main (2010), Ensemble (2014) et Bâtir et habiter (2019). Actuellement, Richard Sennett est Conseiller Principal dans le cadre d’un projet sur les villes et le changement climatique, aux Nations Unies.

Théo Sentis

Institut de Recherche et d’Innovation

Théo Sentis a été diplômé de l’École de droit de Sciences Po Paris en 2018. Il a rejoint l’IRI en 2019 comme chargé d’études pour le projet Territoire Apprenant Contributif. Il s’intéresse notamment aux aspects juridiques des structures chargées du pilotage de l’économie de la contribution.

Ana Soto

Tufts University School of Medicine

Ana Soto a été l’une des pionnières à approcher le cancer comme un problème de développement en postulant, avec le Professeur Carlos Sonnenschein (Tufts University School of Medicine), la théorie du champ d’organisation tissulaire de la carcinogenèse (La société des cellules, Syllepse, 2006). En collaboration avec Giuseppe Longo ses recherches mènent, au Centre Cavaillès au sein de la République des Savoirs à l’ENS, une réflexion sur quelques principes de base requis pour contribuer à construire une théorie des organismes. Elle a obtenu la médaille Grand Vermeil, plus haute distinction de la Ville de Paris, pour son rôle pionnier dans la découverte des perturbateurs endocriniens. Ses recherches menées en partenariat avec Carlos Sonnenschein ont amené à mettre en évidence le rôle de perturbateurs endocriniens de nombreuses molécules d’usage courant dans les produits industriels (comme par exemple le Bisphénol A) et aussi à saisir l’impact de ces molécules sur la carcinogenèse (processus de formation des cancers).Les travaux d’Ana Soto et de Carlos Sonnenschein s’inscrivent dans le cadre plus général de l’étude de l’organisme, en relation étroite avec les principes de l’évolution darwinienne, cadre nouveau basé sur l’équilibre entre normal et pathologique.

Bernard Stiegler

Institut de Recherche et d’Innovation

Philosophe, Président de l’Institut de Recherche et d’Innovation, Bernard Stiegler est aussi président de l’association Ars Industrialis et Professeur émérite à l’Université de Technologie de Compiègne. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La Technique et le temps (1994) – réédité cette année par Fayard Ed. – La Télécratie contre la Démocratie (2006) et Réenchanter le monde : La valeur esprit contre le populisme industriel (2006). Il a également publié le récit Passer à l’acte (2003). Plus récemment il a publié Pharmacologie du Front National (2013). La société automatique. Tome 1, L’avenir du travail (2015), The Neganthropocene (2018), Qu’appelle-t-on panser ? Au-delà de l’Entropocène (2018). Bernard Stiegler mène avec l’Institut de Recherche et d’Innovation (IRI) différents projets au niveau national, européen et international, dont le projet Plaine Commune Territoire Apprenant Contributif, qui vise à mettre en oeuvre les conditions d’expérimentation d’une économie contributive sur le territoire de Plaine Commune, au nord de Paris. Le 22 séptembre 2018, il initia aux Serpentine Galleries à Londres, le collectif Internation/Geneva2020 regroupant chercheurs et artistes internationaux dans le but de proposer l’avènement d’une internation.

Alain Supiot

Collège de France

Alain Supiot est Professeur émérite au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités (2012-2019). Il est membre correspondant de la British Academy et Docteur Honoris Causa de plusieurs universités (Louvain-la-Neuve, Aristote de Thessalonique, Liège, Buenos-Aires). De 1998 à 2001, il a présidé le Conseil national du développement des sciences humaines et sociales et, de 2017 à 2019, il a été membre de la Commission mondiale sur l’avenir du travail. Il a fondé, et a dirigé entre 2008 et 2013, l’Institut d’Études Avancées de Nantes, dont il préside aujourd’hui le Comité stratégique. Ses travaux se sont principalement déployés sur deux terrains complémentaires : le droit social et la théorie du droit. Il est notamment l’auteur de Homo juridicus. Essai sur la fonction anthropologique du Droit, Paris, Seuil, 2005 (traduit en 10 langues) ; L’esprit de Philadelphie. La justice sociale face au Marché total, Paris, Seuil, 2010 (trad. en 8 langues) La Gouvernance par les nombres, Fayard, 2015 (trad. anglaise Hart 2017). Le travail n’est pas une marchandise. Contenu et sens du travail au XXI° siècle, Paris, Éditions du Collège de France, 2019. Nombre de ses publications sont accessibles en ligne sur le site du Collège de France : http://www.college-de-france.fr/site/alain-supiot/index.htm

Chiara Tomaselli

Resallience / Vinci

Chiara Tomaselli a rejoint le bureau d’étude RESALLIENCE en 2019 en tant que Chef de projet résilience urbaine et des territoires. Après un Master 2 professionnel en études du développement spécialisé dans les aires urbaines, acteurs sociaux et dynamiques spatiales de l’Institut d’études du développement de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et une double licence en Droit et Géographie de la même institution, elle a travaillé au sein du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UN-Habitat et a accompagné les gouvernements et les pouvoirs locaux dans l’analyse des dynamiques urbaines et la planification d’action pour renforcer la résilience de leurs villes. Elle a travaillé dans une dizaine de pays, notamment au Mozambique, à Madagascar, Union des Comores, au Malawi, au Cap Vert, à São Tomé et Principe, au Burkina Faso, en Éthiopie et en Guinée Bissau.  

Paolo Vignola

Universidad de las Artes (Guayaquil), Ecuador

Docteur en philosophie, Paolo Vignola enseigne la Philosophie de la Littérature, la Théorie littéraire et la Littérature et Nouvelles Technologies à l’Université des Arts de Guayaquil en Équateur. Ses travaux sont dédiés à la philosophie française contemporaine – notamment Deleuze, Guattari, Simondon, Stiegler – à l’écologie politique et à la philosophie de la technologie. Parmi ses publications, en plus de ses cinq livres monographiques, il a co-dirigé le numéro 371 de la revue Aut Aut sur la pharmacologie de la technique de Bernard Stiegler et dirigé un numéro spécial de la revue internationale Ethics & Politics dédié à l’actualité politique de Deleuze.

RESSOURCES

1. Avenir du travail et automatisation

Alain Supiot : Qu’est-ce qu’un régime de travail réellement humain?
Entretien avec Bernard Stiegler : La faim du Travail

• Colloque International (Collège de France, 2019) Le travail au XXIe siècle. Droit, techniques, écoumène: https://www.college-de-france.fr/site/alain-supiot/symposium-2019-02-26-09h15.htm

• Séminaire préparatoire aux Entretiens du Nouveau Monde Industriel, 2-3 Juillet 2018: Intelligence Urbaine après deux siècles d’industrialisation


2. Localité ouverte et Internation

Richard Sennett : The Open City

• Marcel Mauss (1920). La Nation : https://via.projet-episteme.org/classiques.uqac.ca/classiques/mauss_marcel/oeuvres_3/oeuvres_3_14/Mauss_la_nation.pdf

• Séminaire Exorganologie II, Bernard Stiegler (2019): Remondialisation et Internation, https://iri-ressources.org/collections/season-53.html

• COSMO-LOCALIZATION (https://wiki.p2pfoundation.net/Cosmo-Localization): Entretien avec Jose Ramos (article de M. Bauwens)

• Site web du groupe Internation/Geneva2020 : https://internation.world/memorandum/


3. Ville durable, technologies numériques et intelligence urbaine

• Franck Cormerais (2015). L’hyperville. Éléments pour un design territorial contributif et digital : https://via.projet-episteme.org/https://iet.hypotheses.org/files/2015/09/Cormerais.pdf

Orit HalpernRobert Mitchell and Bernard Dionysius Geoghegan. The Smartness Mandate: Notes toward a Critique: https://via.projet-episteme.org/https://kclpure.kcl.ac.uk/portal/files/93233599/2017_Hapern_Mitchell_Geoghegan_Smartness.pdf

• NextLeap: Decrypting Algorithms Seminar (2018). What strategy for alternative Internets ?

• Saskia Sassen, The Global City. https://via.projet-episteme.org/http://www.saskiasassen.com/pdfs/publications/the-global-city-brown.pdf

• Real Smart City http://realsms.eu/


4. Economie contributive, économie des communs et nouvelle comptabilités

• Intervention de Michel Bauwens à la journée Communs – Contribution – Nouvelle puissance publique (2016). https://iri-ressources.org/collections/collection-8/video-87.html#t=2990.708

Michel Bauwens et Bernard Stiegler : Pour la Transition, une économie du partage de la connaissance et des biens communs

• Valérie Charolle (2016) : LES FAITS ET LES CHIFFRES. Sur la mesure de la performance.

• Valérie Charolle (vidéo). La place des finances dans l’entreprise : pratiques, normes et enjeux conceptuels

• Comptabilité CARE (2019): http://www.compta-durable.com/videos/

• Entretien avec Gaël Giraud : Le Concept d’entropie en économie: https://media.iri.centrepompidou.fr/video/recherche_contributive/20180309video_colloque_gaelgiraud.mp4?_=1

• Daniel Ross : FOR A NEGANTHROPOLOGY OF MARKETS : https://enmi-conf.org/wp/enmi19/wp-content/uploads/sites/11/2019/12/Ross-2019-For-a-Neganthropology-of-Markets-NEWEST-VERSION.pdf


5. Design des plateformes

• Mieke Gerritzen et Geert Lovink (2019). Amsterdam Design Manifesto. Made in china, designed in California, criticised in Europe : https://networkcultures.org/wp-content/uploads/2019/07/amsterdam_design_manifesto.pdf

• Journée d’étude sur la gamification (2019). What is gamification? https://iri-ressources.org/collections/season-57.html (CO3 EU Project)

• Yuk Hui et Harry Halpin (2012). Collective Individuation. The Future of the Social Web : https://www.iri.centrepompidou.fr/wp-content/uploads/2011/02/Hui_Halpin_Collective-Individuation.pdf

• Vincent Puig (2017). Web herméneutique et production de savoir : l’approche des Digital Studies : https://via.projet-episteme.org/https://journals.openedition.org/mcv/7955

• Ian Sample, “Tim Berners-Lee unveils global plan to save the web”, The Guardian (24/11/2019): https://www.theguardian.com/technology/2019/nov/24/tim-berners-lee-unveils-global-plan-to-save-the-internet

• David M. Berry (2018). Encoding Cultures: https://zkm.de/en/media/video/encoding-cultures-david-m-berry-automating-thought-infrasomatization-and-the-exospherical-technical

Éditions précédentes

2018 : L’INTELLIGENCE DES VILLES ET LA NOUVELLE RÉVOLUTION URBAINE.

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2017 : BÊTISE ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLES.

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2016 : PENSER L’EXOSOMATISATION POUR DEFENDRE LA SOCIETE.

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2015 : LA TOILE QUE NOUS VOULONS : du web sémantique au web herméneutique.

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2014 : LA “VÉRITÉ” DU NUMÉRIQUE

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2013 : LE NOUVEL ÂGE DE L’AUTOMATISATION

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2012 : Digital Studies, organologie des savoirs et technologies industrielles de la connaissance.

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