Session 3 – Synthèse artificielle, nouveaux métiers, nouveaux collectifs
16 décembre
16H30-19H
Une étude critique des publications contradictoires sur la destruction de l’emploi par les IA ne suffit pas. Il convient de reconnaître l’importance du « digital labor10 » et la misère physique, psychique et symbolique des travailleurs du clic11. Mais aussi distinguer ce qui au cœur de nos métiers relève à présent de tâches automatisables–en analyse comme en synthèse des connaissances–sans les confondre avec leur pratique collective dans le champ incalculable des savoirs. S’agit-il d’une destruction nette de l’emploi ou plutôt d’une déqualification tendancielle due à la prolétarisation qui s’inscrit désormais de manière générale et selon une échelle planétaire? A qui bénéficie cette nouvelle productivité et comment peut-elle être mobilisée pour dégager de nouveaux espaces d’autonomie, de savoir, de pratiques contributives et donc d’un travail qui se distingue de l’emploi ?
Intervenants
Manuel Zacklad, DICEN-CNAM
Yann Ferguson, LaborIA (sous réserve)
Nayla Glaise, dirigeante de l’UGICT-CGT et d’Eurocadres — L’impact de l’IA sur la santé et la sécurité des travailleur.se.s
Amaranta Lopez, EHESS