L’automatisation dans l’histoire technique, industrielle et économique et à l’époque contemporaine
La « grande industrie » qui apparaît au XIXè siècle est fondée sur l’introduction des automatismes au service de la transformation de la matière. En optimisant l’automatisation, le taylorisme devient la base du fordisme, qui constitue lui-même la matrice de la destruction créatrice décrite par Joseph Schumpeter. Partiellement redistribués en pouvoir d’achat, les gains de productivité ainsi réalisés permettent la stabilisation du consumer capitalism. L’automatisation généralisée que provoque la numérisation ne remet-elle pas fondamentalement en cause ce modèle fondé sur l’emploi comme condition d’un pouvoir d’achat ? Comment concevoir la solvabilité d’un système basé sur l’automatisation généralisée et le déclin systémique de l’emploi ?
Intervenants
Michel Volle
Co-président de l’institut Xerfi
Marc Giget
Président de l’Institut Européen de Stratégies Créatives et d’Innovation
Vidéo de la session
PRISE DE NOTE
VISUELS
#ENMI13 Marc Giget insiste sur l'énorme besoin d'éducation pour dépasser le gap technologique. @simplonco #essaimage pic.twitter.com/cHUqokd4VV
— Michael Fozeu (@MFozeu) 16 Décembre 2013